วันอังคารที่ 16 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2553

Château de Fontainebleau

Le château royal de Fontainebleau est un château de styles principalement Renaissance et classique, jouxtant le centre-ville de Fontainebleau (Seine-et-Marne), à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Paris, en France. Les premières traces d'un château à Fontainebleau remontent au XIIe siècle. Les derniers travaux furent effectués au XIXe siècle.

Haut lieu de l'Histoire de France, le château de Fontainebleau a été l'une des demeures des souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III. Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge. Entouré d'un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles médiévaux, Renaissance, et classiques. Il témoigne de la rencontre entre l'art italien et la tradition française exprimée tant dans son architecture que dans ses décors intérieurs. Cette spécificité s'explique par la volonté de François Ier de créer à Fontainebleau une « nouvelle Rome »[1],[N 1] dans laquelle les artistes italiens viennent exprimer leur talent et influencer l'art français. C'est ainsi que naquit l'École de Fontainebleau, qui représenta la période la plus riche de l'art renaissant en France, et inspira la peinture française jusqu'au milieu du XVIIe siècle, voire au-delà. Napoléon Ier surnomma ainsi le château la « maison des siècles »[2], évoquant ainsi les souvenirs historiques dont les lieux sont le témoignage.

Depuis 1981, le château fait partie avec son parc du patrimoine mondial de l'UNESCO. Riche d'un cadre architectural de premier ordre, le château de Fontainebleau possède également une des plus importantes collections de mobilier ancien de France, et conserve une exceptionnelle collection de peintures, de sculptures, et d'objets d'art, allant du XVIe au XIXe siècle.

Le parc et les cours
Cour du Cheval Blanc
La cour du Cheval Blanc, dite aussi « cour des Adieux » ou « cour d'honneur » de forme rectangulaire, est une ancienne basse-cour puis cour de service, qui devint très tôt une cour de parade. Elle acquit son nom grâce à un moulage en plâtre de la statue équestre de Marc Aurèle au Capitole, installé entre 1560 et 1570, disparu en 1626[10], et dont une petite dalle, dans l'allée centrale, rappelle l'emplacement. La statue avait été couverte en 1580 d'un toit pour la protéger des intempéries.
Cette cour était originairement close par quatre ailes du château, dont l'aile ouest, dite « aile de Ferrare », fut détruite et remplacée par une grille d'honneur aux décors napoléoniens (aigles en plomb doré, ornements autour du portail d'entrée) réalisée par Hurtault en 1808.
Le fameux escalier du Fer-à-cheval a été réalisé en 1550 par Philibert Delorme, mais fut refait entre 1632 et 1634 par Jean Androuet du Cerceau. Il présente une apparence comparable à celui du château d'Anet, créé aussi par Delorme.
Cour Ovale
La cour Ovale, au centre du château, tient sa forme singulière de l'ordonnancement de l'ancien château-fort, celui-ci délimitant une cour octogonale aux angles arrondis. Elle est en partie délimitée par des façades en grès sur lesquelles court une galerie continue supportée par une rangée de colonnes[31]. Elle fut considérablement modifiée sous Henri IV (celui-ci la fit agrandir à l'est et fermer par la porte du Baptistère).
Cour de la Fontaine
, et l'aile de la Belle Cheminée. La fontaine, située en face de l'étang des carpes, à l'extrémité de la cour, donnait une eau très pure, réservée au roi, d'où l'affectation de deux sentinelles à la garde de la fontaine. La fontaine, élevée en 1541 par le Primatice, était ornée d'une statue d'Hercule par Michel-Ange. Le monument actuel a été construit en 1812, et est surmonté d'une statue représentant Ulysse, exécutée par Petitot en 1819 et installée au sommet de la fontaine en 1824.
Autres cours

Cour des Mathurins
La cour des Mathurins se situe au nord du château de Fontainebleau, et a joué le rôle de cour de service dès le XVIe siècle. Son nom lui vient des premiers habitants du lieu, des religieux trinitaires, aussi appelés Mathurins. Elle est aujourd'hui aménagée en parking administratif.
Cour des Princes
La cour des Princes (ou « cour de la Conciergerie ») a reçu sa forme rectangulaire et étroite lors de l'élévation progressive des ailes de la galerie de Diane, des appartements des Chasses et de la conciergerie[84].
Cour des Offices
La cour des Offices ou « cour des Cuisines », édifiée par Henri IV entre 1606 et 1609, est accessible par une entrée gardée par deux hermès en grès réalisés par Gilles Guérin en 1640. De forme rectangulaire, elle est fermée par trois ailes de bâtiments en grès, briques et moellons au style sobre, ponctuées de pavillons trapus.
Parc et jardins
Le parc de Fontainebleau s'étend sur 115 hectares. Celui qui s'élevait sous François Ier nous est connu grâce aux dessins de Du Cerceau et à ses planches gravées dans son ouvrage ... des plus excellents bastiments de France.

Étang des Carpes

Au centre d'un vaste étang peuplé de carpes tricentenaires, dont les premiers spécimens, une soixantaine, furent offerts à Henri IV par Charles de Lorraine[86], s'élève un pavillon d'agrément octogonal à toiture basse, sobrement décoré, édifié sous Henri IV, reconstruit sous Louis XIV en 1662 et restauré par Napoléon Ier.
Le Parterre
Le « Parterre », ou « Grand jardin », ou encore « jardin du roi » a été créé sous François Ier, et retracé sous Henri IV puis redessiné par André Le Nôtre. Les bassins du Tibre et du Romulus puisent leur nom dans un groupe sculptural qui les orna successivement au XVIe et XVIIe siècles. Fondu pendant la Révolution, le Tibre, moulé à nouveau d'après l'original conservé au Louvre a aujourd'hui retrouvé sa place. Le bassin central fut orné en 1817 d'une vasque succédant à une fontaine en forme de rocher dite le « pot bouillant » qui existait à cet emplacement au XVIIe siècle. Clos de murs entre 1528 et 1533, Serlio avait imaginé pour ce jardin un pavillon d'agrément. Aménagé entre 1660 et 1664, il comportait des rinceaux formant les chiffres du roi Louis XIV et de la reine-mère Anne d'Autriche, qui disparurent au XVIIIe siècle. Les terrasses furent plantées de tilleuls sous Napoléon Ier.
Le bassin des cascades a été édifié en 1661-1662 à l'extrémité du Parterre, mais depuis le XVIIIe siècle, ne présente plus qu'un bassin aux niches ornées de marbre. Le bassin est orné en son centre depuis 1866 d'un Aigle défendant sa proie en bronze, par Cain (fonte par Vittoz)[87].

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