Le Nouvel An chinois ou Nouvel An du calendrier chinois (sinogrammes traditionnels : 農曆新年 ; sinogrammes simplifiés : 农历新年 ; hanyu pinyin : nónglì xīnnián) ou « passage de l’année » (traditionnels : 過年 ; simplifiés : 过年 ; pinyin : guònián) est le premier jour du premier mois du calendrier chinois. C'est le début de la fête du printemps (traditionnels : 春節 ; simplifiés : 春节 ; pinyin : chūnjié) qui se déroule sur quinze jours et s’achève avec la fête des lanternes (traditionnels : 元宵節 ; simplifiés : 元宵节 ; pinyin : yuánxiāojié).
Le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An chinois dans le calendrier grégorien varie d'une année sur l'autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février. C’est, comme tous les commencements de mois lunaires chinois, le premier jour d'une nouvelle Lune. Par convention, l'alignement astronomique qui signale la nouvelle Lune est déterminé à l’observatoire de la Montagne Pourpre à Nankin.
Pratique et appellation
Le Nouvel An est célébré officiellement en Chine (sept jours de congés) et à Taïwan (cinq jours), à Hong Kong et Macao (trois jours), ainsi que dans certains pays d’Asie où l’influence de la culture chinoise est importante, ou dont la population comprend une forte minorité de Chinois ethniques : Singapour et Malaisie (deux jours), Brunei et Indonésie (un jour), Viêt Nam (fête du Têt, trois jours, avec un jour de décalage avec la Chine tous les 22 ou 23 ans pour compenser le décalage horaire entre Pékin et Hanoï), Corée du Sud (fête de 새해 Saehae, trois jours). Les congés du Nouvel An, qui peuvent être prolongés par un week-end ou un pont, sont une période de migration intense, car nombreux sont ceux qui s’efforcent de rejoindre leur famille, depuis l’étranger parfois : embouteillages sur les routes et encombrements dans les gares et les aéroports sont la règle.
Il est observé individuellement partout dans le monde par les membres de la diaspora chinoise, et parfois également par les Japonais (vieux premier mois 旧正月), les Miao, les Mongols, les Tibétains, les Népalais et les Bhoutanais.
Le terme Nouvel An chinois crée souvent des mécontentements parmi les populations d'autres pays d'Asie qui célèbrent aussi cet évènement, tels que le Viet Nam, la Malaysie, la Corée du Sud ... En effet, l'attribut chinois risque de faire croire que cette fête est réservée uniquement au peuple chinois et donc indirectement semble ignorer l'existence de ces pays, ou pire, semble assimiler ces pays à la Chine. D'autant plus que les médias occidentaux utilisent abondamment le terme Nouvel An chinois pour commenter cet évènement. Par ailleurs, il faut reconnaitre que les Orientaux ou Asiatiques n'utilisent jamais par exemple, le terme de Nouvel An français ou Nouvel An italien pour désigner le Nouvel An occidental (le 01 janvier selon le calendrier grégorien). Par conséquent, par respect vis-à-vis d'eux, le terme le plus approprié est probablement Nouvel An du calendrier chinois ou tout simplement Nouvel An asiatique.
L'attribut asiatique ici désigne simplement une appartenance et non pas une exclusivité, tenant compte du fait qu'il y a d'autres pays d'Asie qui célèbrent leur Nouvel An à des dates différentes de celle du calendrier chinois.
ไม่มีความคิดเห็น:
แสดงความคิดเห็น