วันอาทิตย์ที่ 25 มกราคม พ.ศ. 2552

Cathédrale Notre-Dame de Paris



Notre-Dame de Paris, ou simplement Notre-Dame pour les Parisiens, est la cathédrale de l'archidiocèse catholique de Paris.

Notre-Dame de Paris n'est pas la plus grande des cathédrales françaises, mais elle est indiscutablement l'une des plus remarquables qu'ait produites l'architecture gothique en France et en Europe. Elle fut lors de son achèvement la plus grande cathédrale d'occident. Ce chef-d’œuvre, l’un des symboles les plus connus de la capitale française, est situé à l’extrémité est de l’île de la Cité, centre historique de la ville, tout près des berges de la Seine. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame - place Jean-Paul II.

Histoire
Les étapes de l'édification de la cathédrale
On pense qu'au début de l'ère chrétienne il existait à l'emplacement de Notre-Dame, un temple païen, remplacé ultérieurement par une grande basilique chrétienne sans doute assez semblable aux basiliques antiques. Nous ne savons pas si cet édifice, dédié à saint Étienne, a été élevé au IVe siècle et remanié par la suite ou si il date du VIe siècle avec des éléments plus anciens réemployés (hypothèse de la cathédrale de Childebert Ier, fils de Clovis et de Clotilde).

Quoi qu'il en soit, cette cathédrale Saint-Étienne était de très grandes dimensions pour l'époque. Sa façade occidentale, se trouvait à une quarantaine de mètres plus à l'ouest que la façade actuelle de Notre-Dame et avait une largeur à peine inférieure : elle mesurait 36 mètres. Quant à la longueur de l'ancien édifice, elle était de 70 mètres, c'est-à-dire un peu plus de la moitié de la longueur de la cathédrale actuelle. Des rangées de colonnes de marbre séparaient cinq nefs. L'édifice était orné de mosaïques. Elle était complétée sur son flanc nord par un baptistère, appelé Saint-Jean le Rond. La présence d'un baptistère est attestée avant 451.

La cathédrale Saint-Étienne semble avoir été régulièrement entretenue et réparée, suffisamment en tout cas pour résister aux guerres et aux siècles. Cependant, en 1160, l'évêque Maurice de Sully décida la construction d'un sanctuaire d'un nouveau type beaucoup plus vaste. Comme dans l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, les XIIe et XIIIe siècles se caractérisent en effet par une rapide augmentation de la population des villes françaises, liée à un important développement économique, et les anciennes cathédrales étaient un peu partout devenues trop petites pour contenir les masses de plus en plus grandes de fidèles. Les spécialistes estiment que la population parisienne passe en quelques années de 25 000 habitants en 1180, début du règne de Philippe II Auguste, à 50 000 vers 1220, ce qui en fait la plus grande ville d'Europe, en dehors de l'Italie [4] [5].

L'architecture de la nouvelle cathédrale devait s'inscrire dans la ligne du nouvel art que l'on appellera gothique ou ogival. Plusieurs grandes églises gothiques avaient déjà été inaugurées à ce moment : l'Abbatiale Saint-Denis, la cathédrale de Noyon et celle de Laon, tandis que celle de Sens était en voie d'achèvement. La construction, commencée sous le règne de Louis VII dura de 1163 à 1345. À cette époque, Paris n'était qu'un évêché, suffragant de l'archevêque de Sens.
La construction s’étant étendue sur de nombreuses décennies (deux siècles) sur l'emplacement d'anciens temples païens, le style n’est pas d’une uniformité totale ; elle possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant : on remarque particulièrement l’audace des arcs-boutants du chœur. Sa façade occidentale est un chef-d’œuvre d'équilibre architectural.

Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration importante et parfois controversée dirigée par l'architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des éléments et des motifs que le monument légué par le Moyen Âge n'avait jamais possédés.

Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept, sont parmi les plus grandes d’Europe et mesurent chacune 13,1 mètres de diamètre.

Une plaque de bronze incrustée dans le sol de son parvis sert de point zéro de toutes les distances routières calculées à partir de Paris. D'autre part, la cathédrale constitue pour l'IGN un site NTF d'ordre 5[2], sa flèche étant un point géodésique, c'est-à-dire qu'on connaît avec précision ses coordonnées géographiques, (600 985,75 m, 128 058,65 m) en Lambert I, et son altitude, 126,7 m en NGF - IGN69[3].

Ce site est desservi par les stations de métro : Cité et Saint-Michel.
Le parvis


Le parvis est la grande zone ouverte se trouvant juste devant la façade ouest. Le mot parvis vient du latin paradisius, paradis. Lorsque la cathédrale fut construite, le parvis était assez étroit. La cathédrale était située parmi d’innombrables bâtiments en bois de petite taille, telle que des maisons, boutiques et auberges. Le parvis conserva des dimensions modestes jusqu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle l’architecte Beaufrand l’agrandit. Il fut remodelé à plusieurs reprises par la suite, notamment depuis 1960.

Le kilomètre 0 des routes françaises se trouve sur le parvis, à quelques mètres à peine de l'entrée de la cathédrale.

Depuis le XIXe siècle, de nombreuses fouilles archéologiques ont été entreprises sous le parvis de Notre-Dame de Paris, dont deux campagnes plus importantes : la première eut lieu en 1847 et fut menée par Théodore Vacquer, la seconde plus récente de 1965 à 1967 fut dirigée par Michel Fleury. Ces fouilles ont permis de mettre au jour d'importants vestiges gallo-romains et du haut Moyen Âge, et notamment les fondations d'un grand édifice religieux de forme basilicale à cinq nefs. Ces vestiges seraient ceux de la basilique Saint-Étienne, construite au IVe ou au VIe siècle et qui constitue la cathédrale précédant l'édifice actuel de Notre-Dame. Une crypte a été aménagée afin de préserver l'ensemble de ces substructions et de les rendre accessibles au public : on l'appelle Crypte archéologique du parvis de Notre-Dame. Depuis l'été 2000, elle est gérée par le musée Carnavalet.










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