วันศุกร์ที่ 29 สิงหาคม พ.ศ. 2551

La Belle et la Bête

Il était une fois, dans un monde pas si lointain qu’il n’y parait, une princesse qui attendait sans trop y croire son prince charmant. Elle était belle, splendide serait d’ailleurs plus approprié, trais fins, formes avantageuses et d’une grâce naturelle qui rendait sa démarche altière.Mais, où résidait donc le problème ? Elle n’était pas sotte non plus, loin de là ! Elle éblouissait dans les discussions d’une intelligence et d’une culture éveillées, incisives, voir même cruelles. Peut-être avait-elle trop élaboré son armure de mégalomanie quelque peut virulente mais cela ne pouvait en être la raison !

Par certains côtés bien sur, on aurait pu la croire à l’abri du besoin. Ses victimes se contaient au nombre de dizaines, tous ces malandrins qui avaient cru à une pauvre jeune fille éplorée et qui, pour finir, s’étaient retrouvés simples proies entre ses griffes. Ils avaient cru être les vainqueurs mais s’étaient tous trompés. C’était elle qui se servait des hommes, et à sa guise, distribuant la faveur à l’un ou à l’autre de partager sa couche en fonction de ses humeurs et de ses envies.Mais en réalité, elle était seule, de cette solitude unique que l’on ne peut qu’attendre au point de lassitude dans le pouvoir, et elle y était arrivée depuis un moment.

Enfant elle y croyait pourtant, au prince charmant. Le terrible Syndrome Disney avait sur elle aussi frappé. Evidement, elle les connaissait par cœur, tous ces chants de soprano suraigus de l’industrie animée, et même la partie des petits animaux tout mignons, c’est pour dire ! Mais ça n’avait pas marché comme prévu.







Bien sur, il y en avait déjà eu déjà quelques pour se présenter comme prétendants au titre, mais elle ne s’y trompait plus. Elle y avait répertorié calmement et patiemment les salops, les cons, les cintrés et les ringards, auxquels elle avait malgré tout finit par s’habituer, attendant toujours le vrai quelque part au plus profond d’elle même.

Il y avait pire aussi, les trop bien, ceux qu’on n’ose approcher, qu’on ne mérite pas car, si on cède à la tentation, ils finisse toujours par se caser dans une des catégories déjà mentionnées. Ceux là avec ceux qui n’osent pas approcher non plus pour les mêmes raisons.

Alors, elle attendait, rêvait doucement à l’arriver de ce retardataire multirécidiviste purement chimérique, inexistant parce qu’elle avait du le tuer depuis bien longtemps celui-là, à ce point versée dans la désillusion et le désenchaînement qu’elle en était devenue la Bête.





Résumé :

Reconnu comme un grand chef-d'œuvre, le 30ème long-métrage de Walt Disney est un dessin animé somptueux. Un jour, un prince égoïste et coléreux refusa l'hospitalité à une vieille miséreuse, sans savoir qu'il s'agissait d'une fée. Pour le punir, celle-ci le transforma en une bête hideuse et lui laissa une rose. Pour retrouver son apparence première, il devait, avant que la fleur ne soit flétrie, rencontrer une jeune fille qui accepte de l'épouser. Dans un charmant village à quelques lieues de là, Belle s'occupe de son père Maurice, un pittoresque inventeur. Passionnée de lecture et très mûre pour son âge, elle repousse les avances de Gaston, le séducteur local. En allant apporter sa dernière invention à la ville voisine, Maurice s'égare dans la forêt et se réfugie dans le château de la Bête, qui le fait prisonnier. Venue chercher son père, Belle accepte de prendre sa place. Elle fait la connaissance de ses anciens serviteurs transformés en objets animés : Madame Samovar, la théière-gouvernante et son fils Zip, tasse à thé ébréchée ; Lumière, le chandelier-maître d'hôtel ; Big Ben, la pendulette-majordome... Au village, Maurice raconte son aventure chez la Bête, ce qui donne à Gaston l'idée de le faire interner comme fou. Belle s'échappe en pleine tempête de neige. Les loups l'encerclent et s'apprêtent à la dévorer, lorsque la Bête surgit et la défend vaillamment. Belle ramène son hôte blessé au château et le soigne avec dévouement. Peu à peu, elle découvre sous son apparence terrifiante une âme tendre et généreuse. La Bête accepte qu'elle le quitte pour sauver Maurice des manigances de Gaston. Celui-ci convainc les villageois d'attaquer le château et de tuer le monstre. Victime de sa traîtrise, l'infâme bellâtre fait une chute mortelle ; mais la Bête est touchée à mort. Recueillant son dernier soupir, Belle lui dit qu'elle l'aime, ce qui suffit à rompre la malédiction et à ramener à la vie le beau Prince.





Opinion :

Ce film est l'égal des tous premiers films produits par le studio. Avec lui, les studios Disney entre dans un nouvel âge d'or déjà amorcé avec la production de la Petite Sirène. Cette adaptation d'un conte de fées touche beaucoup plus le public que Cendrillon ou Blanche-neige par la force des sentiments présents dans ce film. Esthétiquement et scénaristiquement le film atteint une qualité quasiment irréprochable qui frôle la perfection. Dans ce film tout est très abouti et confine à l'exceptionnel. Il en ressort donc une œuvre profondément mature et intemporelle. Ce chef-d'œuvre de l'animation est donc un film à ne surtout pas manquer ! Il a su toucher les cœurs comme aucun film ne l'avait fait auparavant : il a été et reste encore le seul dessin animé nominé à l'Oscar du meilleur film.




Récompenses obtenues :

Gagnant du Los Angeles Film Critics Association Award dans la catégorie meilleur film d'animation (1991).

Gagnant du National Board of Review Award dans la catégorie meilleur film d'animation (1991).

Gagnant de l'Oscar de la meilleure musique (1992).

Gagnant de l'Oscar de la meilleure chanson pour "Beauty and the Beast" (1992).

Gagnant du Golden Globe du meilleur film (1992).

Gagnant du Golden Globe de la meilleure musique (1992).

Gagnant du Golden Globe de la meilleure chanson pour "Beauty and the Beast" (1992).

Gagnant du Golden Screen (1993).

Gagnant du Grammy Award de la meilleure musique (1993).

Gagnant du Grammy Award de la meilleure chanson pour "Beauty and the Beast" (1993).


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