วันศุกร์ที่ 28 พฤศจิกายน พ.ศ. 2551

Fraise


Description

Le fruit est formé par l'ensemble du réceptacle charnu de la fleur. Il a une couleur rouge ou jaune blanchâtre selon les variétés, et une forme ovoïde oblongue plus ou moins arrondie.

Au sens botanique du terme, les « vrais » fruits sont en fait les akènes, ces petits grains secs (communément appelés à tort pépins alors que ce dernier terme ne devrait désigner que leur minuscule graine centrale) disposés régulièrement sur la fraise, de couleur verte à brune, et renfermant chacun soit un ovule (non fécondé) soit une graine (qui porte alors un germe lorsque la fraise arrive à maturité).

Le corps charnu de la fraise étant formé par le réceptacle floral (induvie) est ce que l'on consomme avec ou sans les akènes (l’épépinage des fraises consiste à ôter ces fruits secs du reste de la chair pulpeuse pour la préparation de gelées). Ce sont les akènes qui produisent une hormone permettant au faux-fruit de grossir.

Histoire
La fraise est un fruit très répandu dans le monde.
En Europe et en Asie, les fruits de l’espèce Fragaria vesca, le fraisier des bois, sont de petite taille. Connues depuis l'Antiquité, les Romains les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable : la « fragrance ». Mais les fraises poussent également le long des côtes américaines donnant sur l'Océan Pacifique, d'Alaska au Chili.

La fraise actuelle, telle que nous la connaissons est le résultat de croisements de fraises sauvages des Amériques. En 1714, l’officier du Génie maritime Amédée-François Frézier revient d’une mission d’espionnage des ports espagnols au Chili et au Pérou pour le Roi soleil. Botaniste à ses heures, il a repéré des fraisiers à gros fruits que l’on cultive au Chili, dits Blanches du Chili (Fragaria chiloensis). Frézier réussit à en rapporter quelques plants qu’il confie à Antoine de Jussieu pour le Jardin royal.

Quelques plants sont envoyés en Bretagne au jardin botanique de Brest et trouvent dans ce climat océanique, proche de celui de leur biotope d’origine, un milieu favorable à leur culture. Les plants de Blanches du Chili seront croisés avec des plants de fraisier de Virginie (Fragaria virginiana). C'est de l’hybride issu de ce croisement (Fragaria ananassae), que proviennent l’essentiel des variétés de fraises à gros « fruits » que l’on cultive désormais.


En 1740, la ville de Plougastel (limitrophe de Brest), déjà productrice de fraisier des bois, devient le premier lieu de production de cette nouvelle espèce dite « fraise de Plougastel. » La culture de la fraise devient la spécialité de la commune, qui produira près du quart de la production française de fraises au début du XXe siècle. Plougastel héberge depuis 1997, le « Musée de la Fraise et du Patrimoine. »

Une autre variété légèrement plus petite sera développée dans le Sud de la France à partir de croisement avec des fraisiers nains méditerranéens, moins exigeants en eau, la « gariguette. » Cette dernière, dont le fruit est de forme plus allongée (et davantage coloré à maturité), a cependant le défaut d’une moins bonne conservation. Mais sa saveur, plus proche de la fraise des bois, et connue des Provençaux, est souvent considérée comme plus "authentique" que celle de la fraise commune. Hors du sud de la France, cette variété de fraise pose problème, car du fait du transport elle arrive aux étalages soit très chère, soit abimée, soit enfin elle est récoltée avant sa pleine maturité pour en faciliter le transport, ce qui ne laisse pas le temps au fruit de développer sur pied ses saveurs spécifiques.

Vers 1940, la Californie devient premier producteur mondial de fraises.

En Belgique, la région de Wépion connait un essor semblable dès la moitié du XXe siècle.
L’activité se développera surtout dans l’entre-deux-guerres et atteindra son apogée dans les années 1950-1960. Leur réputation est telle que les fraises de Wépion sont commercialisées aux Halles de Paris et ensuite sur le marché de Rungis qui leur succédera. Au début des années 1970, l’activité décline et ce n'est qu’à la fin des années 1990 qu’elle gagne en regain.

Le secteur se professionnalise et la Criée de Wépion devient la plateforme de commercialisation d’un fruit cueilli à maturité, vendu via des circuits courts. Wépion héberge également un Musée de la Fraise de Wépion.

วันอาทิตย์ที่ 23 พฤศจิกายน พ.ศ. 2551

Kimchi

Le kimchi (hangeul = 김치 ; hanja = 沈菜 archaïque) est un mets traditionnel coréen composé de piments et de légumes fermentés, souvent à base de chou. À l'origine, le mot kimchi semble avoir signifié légume macéré ou submergé. Il est à noter qu'il s'agit d'un des aliments de base en Corée, en accompagnant la majorité des plats de ce pays.

Les ingrédients les plus courants du kimchi sont le chou chinois, les radis, l'ail, le piment rouge, l'oignon blanc frais, les crevettes fermentées ou autres fruits de mer, le gingembre, le sel et le sucre. Alors que l'on associe généralement le kimchi au chou chinois fermenté avec un mélange de piment rouge, d'ail, de gingembre, et de sauce de poisson salée (paech'u kimch'i), il existe différents types de kimch'i, dont plusieurs variétés régionales ou saisonnières. On trouve par exemple le kaktugi, à base de radis, et l'oisobagi, à base de concombre farci. Le kaennip se compose de couches de feuilles de sésame marinées dans un mélange de sauce de soja, de piments, d'ail, d'oignons verts et d'autres épices.

Le baechu kimchi (kimchi de chou chinois), qui est la variété de kimchi la plus répandue aujourd'hui, est en fait relativement récent. Les piments rouges ont été introduits en Corée par les Japonais au début du XVIIe siècle et leur utilisation dans les kimch'is n'est devenue populaire que deux siècles plus tard. Le chou chinois n'a sans doute pas été introduit en Corée avant le XIXe siècle ; auparavant, le kimchi devait être fabriqué à partir de légumes autochtones.


Les lactobacilles étant très impliqués dans la fermentation du kimchi, il en résulte une concentration en acide lactique supérieure à celle du yaourt. En Asie de l'Est, le faible nombre de cas de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en Corée est parfois attribué à l'habitude coréenne de consommer de grandes quantités de kimchi, bien qu'aucun lien entre cette consommation et une résistance au SRAS n'ait été scientifiquement établi. En Corée, le kimchi est réputé bénéfique pour la santé. Toutefois, si certaines études ont lié la consommation de kimchi à un risque réduit de cancer du côlon, d'autres l'ont associée à un risque accru de cancer.

Le kimchi peut être préparé avec du chou occidental s'il n'est pas possible de se procurer de chou chinois. En Corée, le kimchi est un accompagnement populaire, mais il est aussi souvent utilisé comme un ingrédient culinaire, par exemple dans le kimchi chigae (soupe de kimchi) ou le kimchi bokkumbap (riz frit au kimchi).

Enfin, sa fermentation se réalise dans des jarres en terre cuite ensevellies , pour certaines, dans la terre et peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.



วันศุกร์ที่ 14 พฤศจิกายน พ.ศ. 2551

Maldives

Les Maldives sont un pays d'Asie du Sud-Ouest constitué de 1 199 îles, dont 202 habitées, situées à environ 451 km au sud du Deccan. Sa superficie est de 299 km². Les îles sont regroupées en 26 atolls portant chacun le nom d'une ou deux lettres de l'alphabet maldivien (écriture thâna).

Histoire

L'histoire ancienne des Maldives est peu connue. Selon la légende maldivienne, un prince de l'Inde appelé Koimala s'est échoué avec sa jeune épouse dans un lagon des Maldives et s'est installé devenant le premier sultan. On raconte aussi que ce sont les femmes venues de Ceylan qui se sont installées d’où le nom de « Mahiladipa » îles des femmes, qui a donné le nom Maldives.

Au cours des siècles, les îles ont été visitées et leur développement a été influencé par les marins des pays de la mer d'Oman et du littoral de l'océan Indien. Les pirates Mopla de la côte de Malabar - actuellement l'État du Kerala en Inde - en firent un théâtre de leur actions. Au XVIe siècle, les Portugais s'emparent des îles et les gouvernent pendant 15 années (1558-1573) avant d'être expulsés par le guerrier patriote et futur sultan, Muhammad Thakurufaanu Al-Azam.


Sultanat islamique indépendant durant la majeure partie de son histoire, de 1153 à 1968, les Maldives sont cependant un protectorat britannique de 1887 jusqu'au 25 juillet 1965. En 1952, il y a une brève tentative de république, puis en 1954 le sultanat est réimposé.
Après l'indépendance en 1965, le sultanat continue pendant encore 3 années, puis le 11 novembre 1968, il est renversé et remplacé par une république et le pays prend son nom actuel.



En 1988, un coup d'État est provoqué par un groupe de Maldiviens utilisant les tamouls sri-lankais du PLOTE. L'intervention de 1500 soldats indiens rétablit le gouvernement.

วันอาทิตย์ที่ 9 พฤศจิกายน พ.ศ. 2551

Loy Kratong

Loy Kratong (ou Loi Krathong, Thaï ลอยกระทง) est une fête célébrée chaque année dans toute la Thaïlande. Elle a lieu lors de la pleine lune du 12e mois du calendrier thaï lunaire traditionnel ; dans le calendrier occidental, ceci se produit généralement en novembre. Cette tradition a débuté à Sukhothai mais est à présent fêtée dans toute la Thaïlande, les festivités de Chiang Mai et d’Ayutthaya étant particulièrement célèbres. Dans le Nord du royaume, à Chiang Mai notamment, Loy Kratong est l’occasion d’un spectaculaire lâcher dans les airs de lanternes emportées par des ballons cylindriques à air chaud . Loy Kratong est l’une des fêtes amusantes et joyeuses de la tradition thaïe
La fête des Lumières


Loi signifie "flotter". Un Krathong est un petit radeau d’une vingtaine de centimètres de diamètre, taillé dans la section d’un tronc de bananier (bien que les versions contemporaines utilisent souvent du polystyrène même si cette pratique tend à être abandonnée pour d’évidentes raisons écologiques), décoré de façon élaborée avec des feuilles de bananier, des fleurs, des bougies, et trois bâtons d’encens etc... Certains y ajoutent également une pièce en espérant en retour bonne fortune, ce qui fait surtout le bonheur des enfants qui iront à la pêche au Krathong une fois la fête terminée. Le Krathong a souvent la forme d’un lotus en fleur mais il peut aussi avoir l’apparence d’un cygne, d’une stupa, ou encore tout simplement du mont Méru. La fête est également l'occasion de concours de la plus belle embarcation. Durant la nuit de la pleine lune, de nombreux Krathongs ainsi réalisés sont lâches des bords d’une rivière, d’un canal, d’un lac ou d’un bassin. Les administrations, les entreprises et autres organisations en fabriquent de plus grands et de plus élaborés et ceux-ci sont souvent évalués lors de concours. A cela s’ajoutent des feux d’artifices et des concours de beauté.

Significations et symboles



Cette célébration a ses origines en Inde, dérivant de la fête hindoue de Divâlî durant laquelle la déesse du Gange est remerciée par des lanternes flottantes pour avoir dispensé la vie tout au long de l’année. Selon les écrits du roi Rama IV en 1863, la festivité originellement brahmanique fut adaptée par les bouddhistes de Thaïlande comme une cérémonie en l’honneur du Bouddha. En plus de manifester leur vénération pour le Bouddha par de la lumière (la bougie sur le radeau), le lâcher de Kratongs par les Thaïs symbolise également le fait de laisser partir rancunes, colères et souillures afin de pouvoir repartir d’un bon pied. De la même façon, ils se coupent ongles et cheveux qui symbolisent les mauvais aspects de soi afin de les placer sur les radeaux. Nombreux sont les Thaïs qui pensent que faire flotter un Kratong leur portera bonheur et ils le font pour honorer et remercier Phra Mae Khongkha, l’équivalent thaï de la déesse Hindoue des eaux.

Origines

Selon la légende la plus communément admise, il y a plusieurs siècles, durant la période Sukhothai (v.1220-1350), il y avait, à la cour du roi Pra-Ruang aussi connu sous le nom de Lithai, un prêtre Brahmane qui avait une fille extrêmement belle appelée Naang Noppamart . Elle était très intelligente et douée de talents artistiques la rendant capable de confectionner de magnifiques guirlandes de fleurs. Sa beauté et ses talents attirèrent l’attention du roi et à l’âge de 17 ans, elle fut admise au rang de concubine royale. A cette époque, les Hindous célébraient au cours du 12e mois lunaire une fête où ils vénéraient leurs trois principaux dieux (Brahmâ, Shiva et Vishnou) avec des lanternes montées sur de longues perches et par le lâcher de lanternes dans le fleuve sacré du Gange afin de rendre hommage à la déesse Gangâ, « Mère des Eaux ».

Accompagnant l’expansion de la religion hindoue dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est, ces traditions frayèrent leur chemin au royaume khmer puis en Thaïlande, atteignant d’abord le royaume Mon de Haripunchai puis les royaumes Lanna et de Sukhothai. Le roi Pra-Ruang voulut créér une version thaie de cette fête hindoue et organisa un concours de « Lanternes Flottantes » lors de la nuit de la 12e pleine lune. Naang Noppamart se servit de ses talents pour fabriquer une magnifique embarcation, utilisant un tronc de bananier comme flotteur et des feuilles de bananier pour la décorer en forme de feuilles de lotus. Sa création remporta le concours et le roi décréta que dorénavant, ce Kratong dénommé à l’origine Khamot, servirait de modèle pour cette nouvelle cérémonie thaie des Lumières ou Loy Kratong.

Naang Noppamart devint la favorite du roi et mena une vie heureuse. A son actif, on compte le Tumrub Thao Srichulaluck , un compte-rendu autobiographique sur l’histoire et le déroulement de la cérémonie du 12e mois lunaire ou Loy Krathong en Thailande. Légende ou réalité ? Qui sait ? Cependant, l’histoire de Naang Noppamart ajoute une touche de charme aux festivités de Loy Krathong et jusqu’à ce jour celle qui remporte le concours de beauté de Loy Kratong en Thaïlande reçoit le titre de « Reine Naang Noppamart ».

วันอาทิตย์ที่ 2 พฤศจิกายน พ.ศ. 2551

Café

Le café fait référence soit aux graines du caféier, un arbuste du genre Coffea, soit à la boisson psychoactive obtenue à partir de ces graines. Il désigne aussi son lieu de consommation, le café, bar ou bistro.

La culture du café est très développée dans de nombreux pays tropicaux, dans des plantations qui cultivent pour les marchés d'exportation. Le café est une des principales denrées d'origine agricole échangées sur les marchés internationaux, et souvent une contribution majeure aux exportations des régions productrices. Le café est le deuxième bien de consommation échangé dans le monde, derrière le pétrole et avant le charbon, la viande, le blé et le sucre[1].
Botanique : les caféiers



Les caféiers sont des arbustes des régions tropicales du genre Coffea de la famille des Rubiacées. Les espèces Coffea arabica (historiquement la plus anciennement cultivée) et Coffea canephora (ou caféier robusta), sont celles qui servent à la préparation de la boisson. D'autres espèces du genre Coffea ont été testées à cette fin ou sont encore localement utilisées, mais n'ont jamais connu de grande diffusion: Coffea liberica ou l'hybride arabica x robusta (l'arabusta).

Les caféiers sont des arbustes à feuilles persistantes et opposées, qui apprécient généralement un certain ombrage (ce sont à l'origine plutôt des espèces de sous-bois). Ils produisent des fruits charnus, rouges, violets, ou jaunes, appelés cerises de café, à deux noyaux contenant chacun un grain de café (la cerise de café est l'exemple d'une drupe polysperme). Lorsqu'on dépulpe une cerise, on trouve le grain de café enfermé dans une coque semi-rigide transparente à l'aspect parcheminé correspondant à la paroi du noyau. Une fois dégagé, le grain de café vert est encore entouré d'une peau argentée adhérente correspondant au tégument de la graine.

Coffea arabica, qui produit un café fin et aromatique, nécessite un climat plus frais que Coffea canephora (robusta), qui donne une boisson riche en caféine. La culture de l'arabica plus délicate et moins productive est donc plutôt réservée à des terres de montagne, alors que celle du robusta s'accommode de terrains de plaine avec des rendements plus élevés.

Le plant mère de la plupart des plants d'arabica du monde est conservé au Hortus Botanicus d'Amsterdam. Ce type de caféiers est autopollinisant, ce qui ne facilite pas une diversification génétique, contrairement au Coffea canephora (robusta) qui nécessite une pollinisation croisée[2]. Autre particularité génétique, C. arabica est l'une des très rares plantes à être allotétraploïde, c'est-à-dire, comportant 44 chromosomes et non pas 22[2].

Bien qu'il soit techniquement possible de produire des variétés de café génétiquement modifiés, contenant un gène de toxicité aux insectes ou produisant un grain sans caféine[3], aucune n’est commercialisée, pour l’instant. Une expérience de plantation en plein champ mise en place en 2000 par le CIRAD en Guyane française n'a pas pu être menée à son terme (destruction par des personnes inconnues)[4].

La principale maladie du café est causée par le champignon Hemileia vastatrix, ou rouille du café, qui donne une coloration caractéristique aux feuilles et empêche la photosynthèse de la plante. En 1869, ce parasite détruit complètement, en l'espace de 10 ans, les plantations du Sri Lanka, autrefois prospères[5]. Depuis, ce parasite est devenu ubiquiste. Il prolifère surtout sur les plants d'arabica. Le robusta semble y être assez résistant.

Les scolytes du café (Stephanoderes hampei) attaquent indifféremment les plants de robusta et d'arabica en détruisant les grains. La menace posée par ces insectes est considérable, d'autant que leur résistance aux insecticides augmente.[6]